• Technologies du réseau Linky : des précisions

     
    (merci à StopLinky Draveil (91) pour son texte sur lequel nous nous sommes basés)
     
    Précisions sur les technologies CPL et ERL employées dans le réseau Linky


    CPL veut dire courant porteur en ligne. ERL signifie Emetteur Radio Linky

    Le CPL et l'ERL sont complémentaires.


    1) Le CPL


    Les protocoles CPL G1/G3 sont injectés en superposition au courant alternatif cadencé à 50 Hertz circulant dans les fils électriques de toute l'installation de la maison. Ceux-ci concernent les compteurs de toutes les marques intégrant le protocole LINKY.


    Ce CPL permet la collecte des informations provenant de l'électroménager branché sur le réseau d'alimentation électrique (via les fils électriques de la maison). Pour rappel, des puces d'identification sont incluses dans tous les appareils depuis 2010. Type, marque, modèle, donc âge......
     
    Le profil des impulsions peut varier de manière erratique, en fonction d'interférences avec les CPL circulant dans les autres habitations de la grappe, ou même de plus loin.


    2) L'ERL


    De son côté, l'ERL communique avec les objets connectés dans l'habitat via les technologies sans fil ZigBee et KNX cadencées à 2,4 Ghz. Les objets connectés sont pourvus d'un système d'identification et parfois de commandes à distance sans fil au moyen de cette technologie.


    L'emplacement du module ERL est prévu d'origine dans chaque compteur Linky - il suffit d'enficher le module dans un connecteur dénommé TIC  (Télé Information Client).
     
     
     
     
     
     
     
     
     


    Celui-ci sera en principe une option facultative et payante, adossée à des téléservices (peut-être gratuite dans certains cas). Il n'est pas exclu qu'il devienne obligatoire à terme. L'ERL, assez polluant sur le plan électromagnétique, n'est pas pris en compte dans les mesures officielles de rayonnement dans les installations, étant donné que les compteurs actuels n'en sont pas pourvus pour la plupart. Son déploiement est prévu dans un 2ème temps, une fois les compteurs simples installés.
     
     
    Questions importantes et souvent posées :


    1) sans module ERL, le pilotage, ou la coupure des objets électriques domestiques sera-t-il quand même possible, via  l'envoi d'un signal CPL dans le circuit électrique?

    Bien entendu. Le CPL est là pour cela. Toute personne souhaitant bénéficier de ce service devra faire installer à ses frais par un électricien des commutateurs "CPL" pour chaque prise de courant que l'on souhaite rendre télécommutable.


    2) Les signaux CPL du Linky  fonctionnent-ils en continu sur 24 heures et tout au long de l'année, y compris pour le protocole G1 ?

    OUI. Le CPL circule en continu en superposition sur le 50 Hertz, 24/24h - 365/365j - pour questionner à tour de rôle chacun des nombreux compteurs sur le réseau. Chaque impulsion adressée à un compteur fait le tour de tous les compteurs sur le réseau jusqu'à réponse du compteur ciblé identifiable grâce à une adresse IP. Et ainsi de suite. Le CPL sera donc présent sur tout le réseau basse tension (et donc dans toutes les maisons), que le compteur Linky soit installé ou pas.


    3) Le CPL du Linky actuel fonctionne t-il uniquement pour l'impulsion de commande tarifaire différentiée  ( heures creuse, pleine).

    Attention ! Il ne faut donc pas mélanger les fonctions du Linky avec la fréquence du CPL à 175 Hertz concernant le service EJP (heures creuses/heures pleines) en vigueur jusqu'à ce jour. Il n'y a que deux impulsions par jour (début-fin des heures creuses) pour commander un contact dans le compteur électrique.

    Avec LINKY, plusieurs protocoles CPL sont injectés dans une bande de fréquences largement supérieure à celle du 50 Hertz pour laquelle le réseau câblé est prévu (au maximum jusqu'à 1 kHz) :

    - protocole CPL G1 : 63,3 kHz et 74 kHz

    - protocole CPL G3 :  de 10 kHz à 63,3 kHz et de 73,8 kHz à 95 kHz.
     
     
     
    Pour résumer :
     
    le CPL est présent en permanence par impulsions, il a plusieurs fonctions :
     
    1 ¤ il vérifie en permanence, sur interrogation du concentrateur, que tous les compteurs de la grappe de capteurs reliés à lui sont bien en fonction.
     
    2 ¤ il reçoit éventuellement un signal d'urgence d'un capteur dont le capot serait ouvert : ce signal est aussitôt retransmis à l'antenne du fournisseur d'électricité.
     
    3 ¤ à des intervalles qu'on ne connaît pas, et qui peuvent varier selon la volonté du fournisseur d'électricité, il transmet capteur par capteur le relevé des éléments de la courbe de charge.
     
     4 ¤ il retransmet à un capteur identifié, via le concentrateur, des informations de mise à jour du logiciel, du contrat (heures à tarifs modulés « personnalisées », changement de puissance souscrite), voire de coupure du courant pour des raisons diverses comme un non-paiement de facture.
     
    l'ERL communique, selon des protocoles programmés, des instructions aux appareils communicants connectés.
     
    Il transmet aussi à un terminal déporté (tablette, ordinateur, téléphone), via une télécommande fournie, les indications de la courbe de charge à l'attention de l'abonné – et d'autres personnes si son cryptage est décodé.
     
    Comme ses fonctions sont modulables et reprogrammables à distance via le capteur, il ne fait aucun doute que d'autres usages lui seront alloués plus tard.

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    (MERCI DE BIEN VOULOIR TRANSFÉRER CE MAIL A VOTRE CARNET D’ADRESSES)

    Bonjour,

    Tout d’abord, que ceux qui n'ont pas reçu de réponse aux mails qu'ils m'ont envoyés veuillent bien accepter mes excuses. Voici pourquoi je n'avais pas le temps de répondre :

    Plusieurs recours en justice ont été déposés en janvier et février 2017, dans le prolongement de la signification par huissiers des Cahiers de doléances à 18 destinataires institutionnels, fin 2016 :

    - Le premier, devant le Conseil d’Etat, à l’encontre de l’arrêté du 4 janvier 2012 et de la décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013 ;
    - puis à l’encontre des rapports de l’ANSES de décembre 2016 :

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-25-janvier-2017-anonymise.pdf

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-anonymisee.pdf

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf

    En examinant attentivement les textes, nous avons en effet découvert que les compteurs Linky ne respectent pas l’arrêté du 4 janvier 2012, dont l’article 4 prévoit que les compteurs Linky de moins de 36 kVA mesurent l’énergie « active ». Or le Linky mesure l’énergie « apparente ».

    De plus, cet arrêté a été pris en application de l’article 4 du décret n° 2010-1022 du 31 août 2010, lequel a été abrogé le 30 décembre 2015.
    Il n’est donc plus valide.

    Sur la base de ces arguments, la première action vise à obtenir le retrait de l’intégralité des compteurs Linky déjà posés, ainsi que l’arrêt du déploiement et de la fabrication du Linky.

    La décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013, rejetant la demande d’annulation de l’arrêté du 4 janvier 2012 formulée par Robin des Toits, Que Choisir, le SIPPEREC (syndicat d’électricité
    d’Ile-de-France) et le SIEL (syndicat d’électricité d’Indre-et-Loire) se fonde sur un décret également abrogé, relatif à la compatibilité électromagnétique.

    Elle encourt donc également l’annulation. C'est très important puisque ENEDIS s'est prévalu de cette décision devant les tribunaux administratifs face aux communes.

    Quant au rapport de l’ANSES de décembre 2016 (que je vous recommande de lire dans son intégralité), l'action se fonde sur le fait qu'il ne prend en compte que quatre mesures de compteurs Linky chez l’habitant et mentionne qu’il n’existe « aucune étude » concernant les effets sanitaires dans les gammes de fréquences émises par les Linky. Dès lors, il ne peut pas valablement conclure à une faible probabilité de risques sanitaires.

     

    Le recours vise à obtenir l’annulation de ce rapport et l’injonction à l’ANSES de procéder à des investigations sur les cas de personnes ayant dû quitter leur logement après la pose du Linky.

    Afin de nourrir le dossier judiciaire, nous invitons toutes les personnes ayant subi des effets délétères en lien avec la pose du Linky à nous adresser leurs éléments à charge, qui seront versés dans la procédure :

    - document récapitulatif : « Je souhaite verser mon témoignage au dossier judiciaire Linky »
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/je-temoigne-contre-linky.pdf
    - CERFA « attestation témoin » complété de façon manuscrite et signé ;
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Cerfa_11527-02_attestation_temoin.pdf
    - photocopie recto verso de leur pièce d’identité ;
    - afin d’attester de leur qualité de titulaire d’un contrat de fourniture d’électricité, la photocopie de deux factures d’électricité, l’une antérieure à la pose et l’autre, postérieure. Si
    vous avez été contraint-e de quitter votre logement, une ancienne facture et une facture récente peuvent constituer des preuves, de par la diminution de la consommation.

    Le premier dossier déposé devant le Conseil d’Etat avait été initialement enregistré par la 9ème chambre, puis a été transféré, le 20 février 2017, à la 1ère chambre.

    Parallèlement à cette réaffectation de chambre, le ministère de l’Environnement, qui était le seul adversaire désigné par la 9ème chambre, a été « rejoint » par Enedis, ce qui est pour le moins étonnant, puisque la contestation porte sur un texte législatif et sur une décision du Conseil d’Etat.

    Vous pourrez suivre l’évolution des procédures sur la page :
    http://www.santepublique-editions.fr/Linky-procedures.html

    Je tiens à remercier tout particulièrement les 1600 signataires des Cahiers de doléances, ainsi que les 82 personnes qui ont participé, en septembre 2016, au financement de leurs significations par huissiers à 18 responsables institutionnels, pilotées par l’étude GRIFFON-WARET grâce aux 2496 euros reçus. Tous les donateurs qui nous ont envoyé leur adresse mail ont reçu un inventaire détaillé des participations, anonymisé.

    Les Cahiers de doléances et les actes de signification sont en ligne ici :
    http://www.santepublique-editions.fr/cahiers-doleances-contre-linky-gazpar-et-compteurs-d-eau.html

    Toute personne ayant subi un préjudice relevant de la qualification pénale, et souhaitant intenter une action à l’encontre de l’un de ces destinataires, peut nous faire la demande de la version complète des Cahiers de doléances incluant les signatures, afin de la verser dans sa procédure (par exemple, les familles des personnes qui se sont suicidées après la pose du Linky – deux cas connus à ce jour).

    Dans la France entière, l’étape suivante sera d’intenter des procédures pour chaque compteur déjà posé. Nous avons déjà déposé un premier dossier dans ce sens.

    Toutes les précisions utiles sur ces procédures seront données ce soir à 19h lors d'un dîner-débat organisé dans le 17ème arrondissement de Paris (voir à la fin de ce mail).

     

     

     



    UNE ULTIME LETTRE A ENVOYER A FRANCOIS HOLLANDE POUR QU'IL STOPPE LE
    DÉPLOIEMENT DU LINKY AVANT SON DEPART

    Le 23 avril 2017, dans deux mois, aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle.

    Un candidat, le maire et député de Yerres (91), s’est clairement prononcé contre le Linky.

    On aimerait bien que tous les candidats en fassent autant.

    Voir la vidéo postée le 15 février 2017 :
    https://www.youtube.com/watch?v=XK__GB6o4_0
    Pour M. Nicolas Dupont-Aignan, il ne s’agit pas seulement d’une posture à visée électoraliste, puisqu’il a fait voter le 11 avril 2016 une délibération interdisant les trois compteurs Linky, Gazpar et les compteurs d’eau :

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/delib-YERRES-11-04-2016.pdf

    J’ai rencontré le directeur territorial d’ENEDIS dans ce département de l’Essonne, Frédéric Boutaud, en octobre 2016. Il a affirmé, devant les élus d’une commune de ce département, que les délibérations de refus du Linky étaient « entachées d’illégalités ».

    Pourquoi dans ce cas n’a-t-il pas attaqué celle de Yerres ?

    Lors des contacts pris avec toutes les communes d’Île-de-France ayant délibéré, en préparation de la réunion du 8 septembre 2016, je me suis entretenue par téléphone avec le directeur de cabinet de M. Dupont-Aignan. Je lui ai demandé si leur délibération avait fait
    l’objet d’un recours gracieux. Il m’a répondu que oui, le directeur territorial a prévenu M. Dupont-Aignan qu’il allait lui envoyer un recours gracieux. Ce dernier a alors répondu : « Faites votre travail, je ferai le mien ! ».

    Le recours gracieux a bien été envoyé à la Commune de Yerres par ENEDIS, mais les choses en sont restées là. Ni ENEDIS, ni le préfet, n’ont ensuite attaqué cette délibération, et les délais sont aujourd’hui prescrits.

    (En revanche, la commune de Burdignin (74), qui a utilisé ce modèle, a été attaquée).

    Cette anecdote illustre le fait que lorsqu’un maire « montre ses muscles » et sa détermination à refuser le Linky, ENEDIS et la préfecture le laissent tranquille ! (le ministre de l’Intérieur, qui
    chapeaute les préfets, était alors M. Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre).

    Dans deux mois, M. François Hollande et son gouvernement devront rendre les clés de la Maison France.

    Nous leur avons déjà tant écrit, sans jamais recevoir de réponse, que nous sommes fatigués de leur silence.

    Néanmoins, une dernière action s’impose : les prévenir qu’il ne leur reste que deux mois pour nous délivrer du Linky avant que la Cour de Justice ne s’occupe d’eux.

    Comme nous avons, tous, déjà beaucoup dépensé en lettre recommandées, significations, sommations, verrous sur les placards et barricades des compteurs, cette fois-ci nous nous contenterons d’actions « gratuites » :

    - Une lettre recommandée adressée en franchise postale à M. le président de la République ; (toute lettre adressée au président de la République est gratuite même lorsqu’elle est adressée en recommandée, à condition de libeller l’enveloppe à l’attention de « Monsieur le président de la République », suivi de l’adresse, sans mentionner son nom).
    - Des emails aux membres des cabinets ministériels, restés silencieux malgré les centaines de mails déjà reçus,
    et donc devenus complices.

    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-dernier-avertissement-a-Francois-Hollande-et-son-gouvernement.rtf

    Adresses mails des cabinets ministériels :
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-adresses-mails-dernier-avertissement-aux-cabinets-ministeriels.rtf

    Pour tenir le compte du nombre de personnes ayant lancé ces ultimes avertissements, je vous remercie de bien vouloir adresser un mail intitulé : « J’ai averti M. Hollande et son gouvernement », mentionnant le numéro de votre bordereau de recommandé au président de
    la République, à :

    info@santepublique-editions.fr

    S’agissant des délibérations des communes contre Linky, une quinzaine de délibérations ayant été suspendues par les tribunaux administratifs, il a été conseillé dès le mois de janvier 2017 aux communes concernées d’annuler impérativement leurs délibérations attaquées avant qu’elles ne soient condamnées à les retirer par le tribunal administratif. Cette annulation par la commune doit intervenir par une nouvelle délibération du Conseil municipal.

    C’est très important ! En effet, cela permettra aux autres communes ayant utilisé le même modèle, mais dont la délibération ne peut plus être attaquée compte tenu des délais, d’être en capacité de la maintenir, et de la faire respecter, ce qui ne sera pas possible en cas d’annulation par le tribunal administratif.

    Nous tenons à la disposition des personnes intéressées un nouveau modèle de délibération fondé sur les bases juridiques évoquées ci-dessus.

    Pour le recevoir par mail, veuillez envoyer à :
    info@santepublique-editions.fr
    un mail intitulé « Nouveau modèle de délibération », en indiquant à quelle commune vous souhaitez le proposer (nom et département).

    Ce nouveau modèle est fondé sur les délibérations de deux communes n’ayant pas été attaquées (Yerres, 91, et Lhuys, 02), et sur les nouveaux arguments issus de notre examen juridique.

    A ce sujet, il est de mon devoir d’attirer votre attention sur la fragilité des modèles de délibération proposés la semaine dernière par Stéphane Lhomme et un cabinet d’avocats basé dans le 16ème arrondissement de Paris.

    En effet, le seul non-respect du pack de conformité de la CNIL ne sera pas suffisant pour gagner les procédures : même si nous savons que c’est faux, il suffira qu’ENEDIS affirme, comme il le fait déjà depuis de nombreux mois, que les données du Linky ne sont transmises qu’une fois par nuit, pour que les communes perdent leurs procès. Les arguments présentés dans ces modèles de délibération ne sont pas étayés.

    Quant à l’argument fondé sur la désaffection et le déclassement des compteurs, en tant que biens publics, il ne permet aux communes que de récupérer les anciens compteurs après leur enlèvement, mais pas de s’opposer au remplacement des compteurs actuels par des Linky.

    De plus, les modèles proposés n’ayant pas encore été « testés », personne ne sait comment les préfets et ENEDIS réagiront, ni s’ils enverront des recours gracieux ou intenteront des procédures.

    En tout état de cause, il serait souhaitable que toutes les communes dont la délibération a été attaquée se fassent connaître pour que soient rendus publics les modèles à ne plus utiliser par les nouvelles communes qui veulent résister au Linky.

    Je regrette vivement que le conseil municipal de Valencisse (41), qui avait refusé d’annuler sa délibération après qu’elle eut été suspendue en référé en novembre dernier, refuse à présent de faire appel de la décision du tribunal administratif d’Orléans annulant sa délibération, au fond, d’autant que nous avons désormais des moyens juridiques solides à opposer à l’argumentation d’ENEDIS, et que nous lui avons proposé les services d’un avocat de droit public qui intervient dans le cadre de la prise en charge de l’assurance de la commune, sans honoraires supplémentaires.

    Cette jurisprudence Valencisse porte préjudice à la résistance des communes contre Linky.

    C’est pourquoi j’en appelle à tous les maires des communes attaquées, pour qu’ils annulent leur délibération AVANT que le tribunal administratif ne le fasse à leur place.

    Le nouveau modèle que je propose est à leur disposition.

    Bien sincèrement à vous,
    Annie Lobé
    http://www.santepublique-editions.fr

    PS : Ci-joint également les conseils de M. Laye Camara du collectif Refus Linky Maisons-Alfort (94) pour faire face aux poseurs de Linky :
    http://www.santepublique-editions.fr/objects/Conseils-pour-faire-face-aux-poseurs-de-Linky.pdf

    Pour les Franciliens :

    Annie Lobé donnera toutes les précisions utiles sur les actions judiciaires en cours,
    ce samedi 25 février 2017 à 19h
    Dîner débat à la crêperie
    Armoric Saveurs
    95, rue de Saussure
    75017 PARIS
    http://www.santepublique-editions.fr/comment-refuser-le-compteur-linky-chez-vous.html
    Réservation souhaitée :
    01 40 53 93 47A

    Un menu est proposé en cas d'affluence.

     


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    L'agence nationale des fréquences (ANFR) prépare des expérimentations en vue d'un passage progressif à la 5G dans quelques années, avec une très forte augmentation du nombre de connexions ET des débits passant dans « les tuyaux » . Cela sera particulièrement significatif, si se poursuit la volonté de disposer de « voitures autonomes ».
     

     

    Si les antennes relais actuelles étaient transposées à la 5G (3 à 30 GHz, au moins 20 fois plus élevée en fréquence, en moyenne, que la 4G actuelle), le résultat serait tout simplement létal. L'équivalent d'un four à micro-ondes généralisé en champ libre.
     

     

    C'est pourquoi il semble que l'agence se dirige vers un essaimage encore bien plus grand de micro-émetteurs-récepteurs densifiant de manière incroyable le brouillard d'ondes déjà dense actuel. Au départ, ces micro-émetteurs seraient en 4G, puis progressivement ils seraient passé en 5G.
     

     

    Les opérateurs divers commenceraient-ils à apprécier (hum) le fiasco en devenir du déploiement du Linky ? C'est pourquoi ils veulent passer en finesse. Cela rappelle déjà la façon dont les émetteurs Gazpar ne sont installés que dans une seconde phase après le changement des compteurs vers des appareils compatibles, émettant mécaniquement des impulsions lisibles par l'émetteur caché dans le boîtier jaune.
     

     

    L'opposition sera alors bien moins grande, le passage d'un émetteur à l'autre se faisant sans que ce soit immédiatement visible. Il faut dire que déployer quelque chose comme un million de nouvelles antennes peut amener de rudes luttes.
     

     

    Espérons que, prévenus, nous saurons nous armer techniquement pour déceler ces changements et savoir les dénoncer. Les électro-hypersensibles nous diront merci. Les petits enfants également, qui dans quelques années plus tard développeraient toujours plus des pathologies multiples et assez souvent mortelles. Et quid des gonades des jeunes en âge de procréer ? 
     
    Les économies d'énergie également apprécieront qu'on s'oppose à ce gaspillage tellement bénéfique pour les actionnaires des industriels électriques et autres. Quand des personnages inscrivent leurs discours sur « la Transition Énergétique », ne serons-nous pas tenter de les prendre pour des clowns ? Certes, si on les laisse faire, transition il y aura, vers tellement pire.
     

     

    En tout cas, il semble que l'expérimentation, pour le moment, se cantonnerait aux « mobiliers urbains » Decaux de la ville d'Annecy, si l'on en croit Next Up. Prenons conscience de ce nouveau DÉFI dès maintenant.
     

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  • Code de la construction et de l'habitat

    Sous-section 6 : Accès des opérateurs de gestionnaires de réseau de distribution de gaz naturel et d'électricité aux compteurs de gaz naturel et d'électricité
    Pour l'application des articles L. 322-8 et L. 432-8 du code de l'énergie, les propriétaires ou, en cas de copropriété, le syndicat représenté par le syndic permettent aux opérateurs des distributeurs de gaz naturel et d'électricité et aux opérateurs des sociétés agissant pour leur compte d'accéder aux ouvrages relatifs à la distribution de gaz naturel et d'électricité.

    Code de l'énergie

    Section 2 : Les missions du gestionnaire du réseau de distribution

    Sans préjudice des dispositions du sixième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, un gestionnaire de réseau de distribution d'électricité est, dans sa zone de desserte exclusive, notamment chargé, dans le cadre des cahiers des charges de concession et des règlements de service des régies :
    1° De définir et de mettre en œuvre les politiques d'investissement et de développement des réseaux de distribution afin de permettre le raccordement des installations des consommateurs et des producteurs ainsi que l'interconnexion avec d'autres réseaux ;
    2° D'assurer la conception et la construction des ouvrages ainsi que la maîtrise d'œuvre des travaux relatifs à ces réseaux, en informant annuellement l'autorité organisatrice de la distribution de leur réalisation ;
    3° De conclure et de gérer les contrats de concession ;
    4° D'assurer, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, l'accès à ces réseaux ;
    5° De fournir aux utilisateurs des réseaux les informations nécessaires à un accès efficace aux réseaux, sous réserve des informations protégées par des dispositions législatives ou réglementaires ;
    6° D'exploiter ces réseaux et d'en assurer l'entretien et la maintenance ;
    7° D'exercer les activités de comptage pour les utilisateurs raccordés à son réseau, en particulier la fourniture, la pose, le contrôle métrologique, l'entretien et le renouvellement des dispositifs de comptage et d'assurer la gestion des données et toutes missions afférentes à l'ensemble de ces activités.

    Section 2 : Les missions des gestionnaires de réseaux de distribution

    Sans préjudice des dispositions du sixième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, un gestionnaire de réseau de distribution de gaz naturel est notamment chargé, dans le cadre des cahiers des charges de concession et des règlements de service des régies mentionnés au I du même article L. 2224-31 :
    1° De définir et de mettre en œuvre les politiques d'investissement et de développement des réseaux de distribution ;
    2° D'assurer la conception et la construction des ouvrages ainsi que la maîtrise d'œuvre des travaux relatifs à ces réseaux, en informant annuellement l'autorité organisatrice de la distribution de leur réalisation ;
    3° De conclure et de gérer les contrats de concession ;
    4° D'assurer, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, l'accès à ces réseaux ;
    5° De fournir aux utilisateurs des réseaux les informations nécessaires à un accès efficace aux réseaux, sous réserve des informations protégées par des dispositions législatives ou réglementaires ;
    6° De réaliser l'exploitation et la maintenance de ces réseaux ;
    7° D'exercer les activités de comptage pour les utilisateurs raccordés à son réseau, en particulier la fourniture, la pose, le contrôle métrologique, l'entretien et le renouvellement des dispositifs de comptageet d'assurer la gestion des données et toutes missions afférentes à l'ensemble de ces activités.


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    Essayons de traduire. Jusqu'à présent ce que nous appelions les compteurs d'eau, de gaz et d'électricité étaient ce que le code de l'énergie appelle des dispositifs de comptage.


    En revanche, si monsieur Monloubou, président du directoire d'Enedis,  parle de capteurs, ce ne sont plus des compteurs, c'est lui qui l'avoue. Entre un compteur dont le but est de facturer une prestation énergétique, et un capteur qui est par définition un témoin intime de la vie privée, il y a la différence entre deux types de contrats, qui n'ont plus grand-chose à voir. Une telle différence entre ces deux types de contrats interpelle sévèrement.
     
    On ne PEUT PAS refuser la pose d'un compteur (en cas de dysfonctionnement du précédent), raisonnablement on PEUT refuser un capteur qui est tout autre chose : c'est comme refuser un modèle de voiture doté de climatisation, alors qu'on ne veut pas de ce type d'aménagement. Qu'en disent les juristes ?
     
    Jean-Claude

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  • Ce 10 février, la salle du Vigneau, à Saint Herblain,  accueillait Stéphane Lhomme, celui qui a lancé l'alerte du Linky et des capteurs connectés – ce que les médias, toujours espiègles, traduisent par "compteurs intelligents". Mais elle accueillait aussi le Grand Témoin, Patricia Véniel, qui a remué tout son département, les Deux-Sèvres.
     
    Surtout, au Vigneau, ce sont quelque deux cent cinquante citoyens responsables qui sont venus en apprendre plus sur ce que Philippe Monloubou, Président du directoire d'Enedis, appelle des capteurs de BIG DATA. Deux cent cinquante citoyens enthousiastes, qui posèrent maintes questions pertinentes. On ne détaillera pas ce qui s'est dit, le contenu de ce site en est l'écho à chaque nouveau fait, à chaque nouvelle avancée de cette lutte pour notre avenir et surtout celui des générations qui viennent.

     



    Auparavant, Stéphane Lhomme avait été interviewé par Philippe pour le compte d'Alternantes : le résultat de cette entrevue sera sûrement très intéressant. Brièvement les représentants de Santé Solidarité, l'association nationale qu'on ne présente plus, ont apporté quelques précisions sur leurs activités souvent vitales. Puis en quelques mots le collectif 44 Contre Linky a indiqué ses objectifs, avant de passer la parole à Stéphane Lhomme. 



     

    Aidé de quelques diapos, il a brossé un tableau de ce que sont ces capteurs, et démontré amplement combien leur implantation partout allait pourrir la vie de tous (quand ce n'était pas déjà commencé), pour un bénéfice dont des documents publics, mais adressés aux entreprises, ont montré qu'il n'était manifestement que pour elles. Multinationales, start-ups, y trouveront largement leur miel si une démarche citoyenne globale ne vient pas freiner leurs ambitions démesurées.
     
    Puis sont intervenues les questions (forêt de mains levées) auxquelles Patricia, forte de ses expériences parfois difficiles à Niort a répondu avec précision et gentillesse. Il aurait sans doute fallu deux fois plus de temps, pour répondre à toutes les interrogations – dont certaines se recoupaient, bien sûr.
     
    Vu le nombre de personnes qui ont souhaité rester en contact avec nous, et continuer à être informées, c'est un nouvel élan dans l'opposition à ces capteurs à la fois nuisibles pour les citoyens et leurs familles, et inutiles (en rapport avec les pauvres arguments des pro-Linky). Les industriels devront réviser leurs ambitions, c'est incontestable, malgré les immenses pressions qu'ils opèrent sur les élus, locaux et nationaux.
     
    Rappelons que jeudi prochain 16 février, une nouvelle réunion d'information et débats aura lieu à Champtoceaux, où des intervenants de 44 Contre Linky seront présents. Nous en reparlerons.

     


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  • Nous étions nombreux hier soir à Treffieux. Tous les collectifs pressentis étaient là. Cela a permis de fructueux échanges.

    En particulier on notera que grâce à ces échanges, le tableau de références sur ce blog a été considérablement enrichi et mieux classé.

    Entre nous, même des détails ont été mis en commun dont nous soupçonnions pas l'existence. En particulier on notera les différences de fond, d'esprit, et de forme entre la directive européenne relativement raisonnable, et une loi dont on peut soupçonner (c'est aux juristes de s'en assurer sans doute) qu'elle n'a été écrite que dans le but de satisfaire les appétits de certaines grandes entreprises, plutôt même que pour transposer la directive.

    Un indice apporte un jour inquiétant : la loi française va plus loin, bien plus loin que les préconisations de Bruxelles, en faisant fi par exemple des considérations de coût-rentabilité. Là-dessus, l'Allemagne et d'autres ont été bien plus prudentes, sans pour autant être taxées d'"enfants pas sages" par la Commission. Même souci à propos des taux de radiations pour lesquels la France s'en tient "scrupuleusement" au minimum imposé. D'autres pays font bien mieux, et sont nettement plus attentifs à la santé des personnes.

    Il faut dire qu'EDF, par exemple, est un acteur international important qui peut se prétendre au-dessus des lois quand il ne s'ingénie pas à les écrire lui-même. En France, la proportion d'anciens élèves de l'X parmi l'élite peut inciter à y penser.C'est d'ailleurs au point que le syndicat des Industriels de l'électricité et du gaz a pignon sur rue à Bruxelles aussi. Il est devenu probablement plus influent même que l'autrefois toute-puissante UIMM.

    Pour conclure, cette réunion volontairement peu structurée a permis à chaque collectif de s'exprimer, de raconter ses joies et ses déboires, et repartir revigoré par le sentimet qu'en se groupant, on avance ; et aussi qu'en face, on constate une certaine panique.

    Continuons !

    JC

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  • Le calendrier est assez serré.

    Ce soir 9  février à Treffieux, et sauf ennuis de dernière minute, envoient des délégations les collectifs de

    — La Meilleraye de Bretagne

    — Les Soudanais Inquiets

    — Pont-Péan 

    — Nantes-Métropole

    — Claye

    — Chartres-de-Bretagne





    Cela leur permettra de confronter leurs expériences, leurs méthodes, leurs combats particuliers, en public.




    Demain soir ce sera le tour de Saint Herblain d'accueillir à la salle du Vigneau , outre tous ceux qui peuvent venir, Stéphane Lhomme de Saint Macaire (33), qu'on ne présente plus bien entendu, et Patricia Véniel, qui depuis longtemps déjà se bat contre les compteurs intelligents à Niort (79).



    Jeudi prochain 16 février, c'est à son tour Champtoceaux (49), en voisin proche,  qui nous accueillera pour une belle réunion publique.




    Nous aurons à cœur de mettre à jour ensemble tout ce que nous savons sur la question, et qui progresse avec les outils de défense juridique et autre de plus en plus pointus pour contrer efficacement le rouleau compresseur des chasseurs de données (puisque en fait il n'y a que CELA qui les intéresse).

    Continuons à démontrer combien c'est notre position qui est la bonne, face à des désagréments majeurs voire funestes comme en novembre à Chartres de Bretagne.

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