• Une vidéo trouvée par hasard sur le Net peut en convaincre, en tout cas. Cela implique, grâce à un appareil artisanal, à la fois de bloquer l'arrivée du courant en séparant votre réseau intérieur du secteur, ET en mettant à la terre ce réseau intérieur. A ce moment-là, plus rien ne passe dans vos fils.

    En revanche il peut être nécessaire, après recherche avec un testeur, de calfeutrer certains de vos murs, sols ou plafonds  avec des sortes de tentures épaisses aluminisées qui bloqueront les radiations provenant de chez vos voisins.

    Ce n'est valable bien entendu, de fait,  que la nuit, mais pour la ou les pièces de votre logement que vous voudrez protéger. Pas forcément tout le logement.






    Des adresses sont proposées avec la vidéo, c'est ici !
     


    Après, il y a d'autres solutions comme une énorme batterie qui se chargera la nuit par exemple, et sur laquelle vous reprendrez du courant le jour : ainsi le compteur ne saura en rien quel est votre type de consommation d'électricité, quels sont vos appareils, puisque la batterie fera écran. Ce n'est peut-être pas la solution la moins chère, mais c'est la plus radicale. Dans le même ordre d'idée, il existe aussi maintenant des volants d'inertie : le plus prometteur, parce que de loin le moins cher, serait fait de béton spécial. C'est encore au stade expérimental, mais prometteur.

    Tout n'est pas perdu !



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  • Encore un aspect... intéressant.

    http://refus.linky.gazpar.free.fr/evolutif.htm




    Linky : un projet "évolutif" dont les
    pires dangers se révèleront après coup


    ErDF l'avoue : les vrais bénéficiaires du programme Linky sont les
    "fournisseurs, distributeurs, producteurs, équipementiers, startups,..."


    C'est la stratégie du Cheval de Troie : l'objectif d'ErDF est d'installer 35 millions de compteurs Linky, sans utiliser dans un premier temps toutes les "potentialité" de ces appareils pour ne pas en révéler immédiatement les dangers et les buts réels.

    C'est une fois que ces compteurs seront en place que le crime pourra être pleinement consommé. Si vous pensez qu'il s'agit de supputations voire de "complotisme", voici un extrait d'une brochure d'ErDF bien différente de celles qui sont distribuées au public ou aux élus :
    "Le programme Linky a pour ambition de créer un standard mondial de l’industrie du comptage évolué. Pour y parvenir, ERDF a bâti un système évolutif utilisant des technologies de pointe, capables de gérer de très importants flux de données. Nous ne sommes encore qu’aux prémices de l’exploitation de toutes les potentialités de ce compteur : Big Data, usages domotiques, objets connectés... L’installation des compteurs communicants bénéficiera à l’ensemble de la filière électrique.
    Le programme Linky est suivi de près par les acteurs majeurs du secteur de l’énergie : fournisseurs, distributeurs, producteurs, équipementiers, startups"

    http://www.erdf.fr/sites/default/files/DP_Signature-Convention_ERDF-ADEME.pdf , page 6

    Retenez bien la conclusion de ce passage : les programmes de compteurs communicants sont faits pour le plus grand bénéfice des entreprises commercialesqui préparent impatiemment leurs "offres". C'est pour elles et leur business que les compteurs communicants sont installés, pas pour nous...

    Les promoteurs des compteurs communicants se proposent de venir faire sous vos yeux des mesures pour vous "prouver" qu'il n'y a pas d'émissions dangereuses d'ondes électromagnétiques. C'est comme venir inspecter une centrale atomique avantque le combustible nucléaire n'y soit utilisé.
    - "Nous ne sommes encore qu’aux prémices de l’exploitation de toutes les potentialités de ce compteur" : tout est dit ! Les ondes vont circuler à tout va dans nos logements...
    - "Fournisseurs, distributeurs, producteurs, équipementiers, startups" : voici les vrais bénéficiaires du programme Linky, et c'est ErDF qui le dit...

    Sachez aussi que le terme Big Data désigne la captation de toutes les informations possibles et immaginables... sur nous : nos habitudes, nos comportements, nos achats, nos fréquentations. C'est ce business-là, dont nous sommes sensés être les cobayes et les victimes, que ErDF entend développer avec Linky.
    ErDF est une entreprise de service public, mais le fait est que son objet est totalement dévoyé au profit d'intérêts privés. Linky est un Cheval de Troie : une fois installé, ce compteur sera notre pire ennemi, présent dans nos domiciles, dans nos vies.

    Le pire est que les communes, propriétaires de compteurs d'électricité, institutions par nature au service des habitants, sont instrumentalisées dans le cadre du programme Linky au profit d'intérêts industriels et commerciaux.

    De trop nombreux élus sont trompés (croyant probablement que les dirigeants d'EDF et ErDF représentent encore le service public !) et, en ne s'opposant pas à l'installation des compteurs communicants, ouvrent la porte aux intérêts privésqui vont utiliser ces compteurs pour leur business au détriment des habitants...

    Stéphane Lhomme

     -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-


    Petites précisions : c'est le patron, Philippe Monloubou, qui le détaille lui-même. Les infos seront là. Y puiseront ceux qui en auront le droit, via des incitations tarifaires ou autres....... suivez mon regard.




    Et bien sûr ce ne sera pas obligatoire, même si les incitations financières, voire... physiques seront très présentes et très prégnantes. On a déjà vu des cas.... amusants, si l'on peut dire. 

    Ce sera encore bien plus... amusant, quand commenceront à être déployés les modules ERL à insérer dans les Linky, amusant en termes de pollution électromagnétique, TRÈS amusant en ce qui concerne la collecte du BIG DATA.  ENEDIS se garde bien d'en faire la publicité.

    Jean-Claude

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  • Une petite chanson ? Sur l'air d'une rengaine folle mais sympa en joyeuse compagnie....

    BIG DATA

    C'est branché, c'est branché,
    On va brancher le BIG DATA
    BIG DATA en anglais, ça veut dire Grosses données.
    Quand viendra le poseur
    Ouvrez-lui votre cœur
    Mais pas la porte, ô non, pas la porte !

    Nos grands-pères et nos grands-mères
    Avaient des compteurs pépères
    La roue tournait soixante ans sans écureuil
    Du temps où le préposé venait faire de l'œil
    Et ne connaissait pas BIG DATA.

    On y va,
    Quand le gars s'en vient là avec son p'tit truc jaune
    Attention, sur la main, la tapette, ça étonne,
    BIG DATA, BIG DATA,
    Touche pas à mon compteur bleu
    Il est de la couleur de mes yeux
    BIG DATA, BIG DATA !

    Les parents de nos parents étaient déjà au courant,
    Il y avait la vie dans leur compteur tournoyant
    C'était mieux que la chandelle d'antan !
    Mais maintenant,
    Il est là, BIG DATA,
    Il s'incruste, il fait l'fou.
    Attention, il approche, refusez ses avances
    BIG DATA, BIG DATA !
    Insistez, sans façons, c'est d'importance !
    Et voilà, il remballe, vu la défiance.
    BIG DATA, BIG DATA !

    Les banquiers, assureurs, publicitaires
    Aimeraient avoir votre vie au dessert
    Mais il faut refuser le BIG DATA
    BIG DATA !

    C'est parti, s'est-il dit, BIG DATA
    Soyez ferme et farouche ; il reviendra !
    Encore, encore, encore, encore.
    STOP !
    BIG DATA BIG DATA

    C'est branché, c'est branché, CPL, BIG DATA,
    Ecureuil ou sans œil, préposé, ou poseur,
    Intrusif, sur le pif, et tout jaune qui étonne,
    Enchaînez le compteur qui tournait pour l'honneur,
    C'est parti, va-t-en, oui, BIG DATA, BIG DATA

    (l'original ? il est là)






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  • Je viens de redécouvrir ce papier de Stéphane Lhomme, écrit il y a un certain temps déjà - vu le nombre de communes récalcitrantes au déploiement qu'il indique ici - et qui correspond EXACTEMENT aux propos que nous avons encore tenus au cours de la réunion-débat du 14 à Saint Sébastien.

    L'enfumage auquel nous avons eu droit grâce à une certaine intervention tardive dans la réunion (pour ne pas nous laisser le temps de développer des arguments contraires) n'y fera rien : nous sommes bien en pleine campagne d'installation de BIG DATA, avec en prime un brouillard électromagnétique pulsé de plus en plus agressif. Il sera nécessaire, par tous les moyens, de faire passer ces messages dont certains soupirent qu'ils sont alarmistes.
    JC





    Compteur Linky : l'expertise de l'Agence
    nationale des fréquences est trompeuse

    L'Agence nationale des fréquences (ANFR) vient de publier une expertise selon laquelle "les niveaux des champs électromagnétiques émis par les nouveaux compteurs électriques Linky ne seraient pas plus importants que ceux des compteurs actuels ou de n'importe quel appareil électrique classique".
    Il est déjà plus que curieux que cette expertise soit publiée exactement lors de l'ouverture du Congrès des maires, au cours duquel le tapis rouge a été déroulé à ErDF pour faire la promotion de son nouveau nom Enedis et surtout du compteur Linky.
    D'ores et déjà, cette expertise est brandie par les promoteurs des compteurs communicants comme "preuve" que ces derniers ne poseraient "aucun problème". Il est nécessaire de faire une sérieuse mise au point par rapport à cette opération de désinformation.
    D'abord, il faut rappeler que ce sont TROIS programmes de compteurs communicants qui sont prévus, pour l'électricité (Linky), le gaz (Gazpar) et l'eau, et que chaque logement est donc susceptible d'être doté de 3 de ces compteurs.
    Par ailleurs, dans le cadre de ces programmes, ce ne sont pas seulement des compteurs qui sont prévus, mais de nombreux autres appareils (répéteurs, répartiteurs, concentrateurs) qui doivent être installés dans les rues pour capter et transporter les nombreuses données recueillies par les compteurs communicants.
    Qui plus est, une fois rassemblées au niveau des concentrateurs (compteurs de gaz et d'eau) ou des transformateurs de quartier (compteurs Linky), les informations sont réexpédiées par téléphonie mobile.
    D'autre part, le problème est démultiplié dans les habitats collectifs : dans une entrée d'immeuble de quinze appartements, par exemple, le local technique peut de fait rassembler 45 compteurs communicants, et ce à proximité immédiate de certains appartements.
    Il est donc évident que mesurer les émissions d'un simple compteur Linky, comme l'a fait l'ANFR, ne permet aucunement de rendre compte de la réalité de l'exposition aux ondes électromagnétiques qui sera infligée aux habitants si les programmes de compteurs communicants ne sont pas stoppés.
    Qui plus est, l'ANFR ne peut à ce jour mesurer que les flux très réduits que ErDF veut bien lui proposer.Ces flux seront en réalité beaucoup plus intenses lorsque les Linky, véritables chevaux de Troie, auront été installés, comme on peut le constater dans certains documents d'ErDF (mais bien entendu pas ceux qui sont diffusés aux habitants et à leurs élus) :
    "ERDF a bâti un système évolutif utilisant des technologies de pointe, capables de gérer de très importants flux de données. Nous ne sommes encore qu’aux prémices de l’exploitation de toutes les potentialités de ce compteur".
    (http://www.erdf.fr/sites/default/files/DP_Signature-Convention_ERDF-ADEME.pdf, p6)
    Enfin, les promoteurs des compteurs communicants font mine d'oublier que la question des ondes électromagnétiques est loin d'être la seule à poser de graves problèmes. Par exemple, il est injustifiable se débarrasser de plus de 80 millions de compteurs actuels en parfait état de marche (35 millions pour l'électricité, 35 pour l'eau, 11 pour le gaz) . Les opérateurs ont beau assurer que des filières de recyclage vont être mises en place, elles ne devraient exister que pour des appareils arrivés en fin de vie. Or les compteurs actuels sont prévus pour durer 60 ans, contrairement aux Linky, Gazpar et compagnie qu'il faudra remplacer, à nouveau à grands frais, dans moins de 20 ans. L'aventure des compteurs communicants commence donc par un véritable désastre écologique.
    Par ailleurs, s'ils sont installés, les compteurs communicants vont capter sur nos vies d'innombrables informations utilisables à des fins commerciales ou policières. Certes, les autorités promettent que ces données ne seront pas utilisées sans notre aval, mais que vaudront ces belles paroles à l'avenir ? Il suffira à un gouvernement quelconque d'arguer de la situation économique ou sécuritaire pour décréter que les informations collectées par les compteurs seront utilisables par les entreprises ou la police, par exemple sous les prétextes respectifs de "relancer la croissance" ou de "lutter contre le terrorisme". On veut installer dans nos logements de véritables "Big brothers" en nous jurant qu'ils ne serviront pas à nous surveiller… et nous devrions y croire ?

    On le voit, quelle que soit la qualité technique des mesures effectuées, l'expertise de l'ANFR est incapable de rendre de compte des graves dangers générés par les compteurs communicants, même en ce qui concerne la seule question des ondes électromagnétiques.
    C'est donc à juste titre que les communes sont de plus en plus nombreuses (173 à ce jour), malgré les pressions antidémocratiques exercées par les dirigeants d'ErDF, des Syndicats départementaux de l'énergie, de l'Association des maires de France, des préfets, etc, à délibérer contre le déploiement des compteurs communicants, comme on peut le constater quotidiennement sur le site web http://refus.linky.gazpar.free.fr.

    Stéphane Lhomme
    Conseiller municipal de Saint-Macaire (33490)

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  • Vous avez peut-être assisté à  des propos édifiants de Philippe Monloubou, président d'ENEDIS, qui affirme sans vergogne "Nous sommes un opérateur de BIG DATA".  Didier , qui était avec moi à Saint Sébastien, pourra en témoigner, aussi bien le président d'UFC-Que Choisir de Nantes, que le directeur nantais d'ENEDIS, tous deux présents le 14 octobre, ont tenté de récuser cette affirmation pourtant sans équivoque. 





    Qui dit BIG DATA dit  traitement massif de données, dans d'immenses hangars soigneusement climatisés, équipés d'onduleurs, renfermant des milliers, des dizaines de milliers d'ordinateurs. Par exemple, Google en utilisait 400 000 il y a trois ans, il a dû atteindre le million aujourd'hui.
    l'un des datacenters de Google, détail

    — ce sont des gouffres à énergie (vu les chiffres d'il y a 3 ou 4 ans, c'est 10% de l'électricité produite en France qui est avalée aujourd'hui par ces monstres)

    — ce sont des pollueurs caloriques énormes, dont certains contribuent à chauffer des bâtiments avec l'eau de refroidissement

    — ce sont aussi, pour ce qui concerne ENEDIS,  les lieux où grâce au capteur qu'est Linky, votre vie est stockée quoi qu'en disent les hommes en cravate d'ENEDIS. C'est l'allumage de la cafetière, c'est le branchement de votre rasoir, la mise en route spectaculaire d'une lampe dite "à basse consommation" (tu parles!), le temps jour par jour où vous regardez la télé - et à quelles heures - comme la façon dont vous lavez le linge. Des "profileurs" peuvent savoir ce que vous êtes et en déduire comment vous influencer, par exemple.  Cela va très loin. 
    .
    Manifestement, d'ailleurs, les messieurs qui étaient là étaient un peu embarrassés par notre affirmation que tous les appareils électroménagers récents (depuis 2010) embarquent une puce spéciale d'identification et de commande. Leur dénégation "Mais ces puces ne sont pas branchées !" tombe complètement à plat, avec le CPL qui justement relie ces appareils au compteur pour d'éventuels échanges d'ordres et d'informations. Incohérence totale, puisqu'ils maintiennent que le relevé des infos ne se fait qu'une fois par jour, et qu'au cas où il faudrait changer quelque chose, il ne pourrait y avoir de relevés plus fréquemment que toutes les 20 minutes. Des documents d'ErDF  (aujourd'hui inaccessibles) précisaient que le Linky actuel peut déjà envoyer ses données toutes les dix minutes, d'origine. Comme le "firmware" (mémoire interne permanente, mais modifiable) peut être mis à jour directement par téléchargement, on peut s'attendre à "encore mieux" dans le futur.
    BIG DATA IS WATCHING YOU

    Accessoirement, pour financer ces gentilles choses, ENEDIS est aussi un distributeur d'électricité. Cela explique sans doute le zèle parfois intempestif des poseurs de Linky.
     

    Bon dimanche !
    Jean-Claude

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  • Nous étions invités par le Centre socio-culturel de l'Allée Verte. Didier, également membre de Santé Solidarité, m'avait demandé à l'accompagner, et le directeur du centre était d'accord. Le président nantais d'UFC-Que Choisir était également présent. Pressenti, ENEDIS n'avait pas donné suite...


    La salle était bien garnie ! Nous avons compté largement cinquante personnes. Le directeur de Que Choisir s'est présenté avec son association et ses buts dans ce cas précis, soit donc la défense essentiellement juridique des consommateurs, ainsi que des conseils, puis Didier a présenté la sienne ( mettre en commun des cas, se serrer les coudes quand interviennent des coups durs de santé) et a donné déjà des jalons à la discussion. Tout de suite les questions ont fusé. Sur la santé, sur la pénétration des ondes, sur la confidentialité des données, sur la fiabilité du matériel...


    Pour résumer, UFC-Que Choisir défend âprement ses adhérents, avec son arsenal juridique. Tout le juridique, j'oserai dire rien que le juridique. C'est une position très honorable. Il est cependant plus regrettable, qu'il ait cru pouvoir affirmer (il s'est bien qualifié lui-même de non-spécialiste, donc nous ne lui en voudrons pas)  qu'une personne extérieure à l'habitant ne puisse en aucun cas télécommander un appareil interne : la télécommande via CPL des ballons d'eau chaude prouve le contraire, même s'il s'agit d'une fonction faisant appel à d'autres fréquences plus basses du CPL, genre Jour-Nuit ou Arc-en-Ciel. Si on le peut pour UNE chose, on le peut en utilisant des fréquences plus élevées (CPL mode 1) pour des commandes plus complexes. A plus forte raison dans l'avenir, quand seront mises en œuvre des fréquences type 3, 4 ou 5 comme ce qu'utilise le téléphone cellulaire, qui sont déjà prévues, et qui peuvent être mises en place à distance sans aucune manipulation locale. Là aussi, faute de temps, il ne fut pas possible d'argumenter tous ces points.




    En revanche, on peut dire que nous nous positionnons dans l'esprit de la légitimité des luttes contre les bousilleurs de santé, contre les grands-prêtres de Big Data, contre ce qu'un participant n'a pas hésité à qualifier de dictature. Il ne faut pas craindre de l'affirmer : pour faire avancer LE VRAI PROGRÈS, il est nécessaire d'en passer par une remise en cause des lois. C'est ce que faisaient les grévistes du XIXe, c'est ce que fit Rosa Parks quand elle refusa de se lever dans le bus de sa ville d'Alabama pour laisser un homme blanc s'asseoir à sa place. Les lois, de tous temps, furent les instruments des Plus Forts pour contraindre les plus nombreux. Mais aussi, souvent elles furent changées sous la pression des plus humbles quand ils réussissaient à s'unir suffisamment.


    Le débat se poursuivit ainsi, très animé. Les questions se bousculaient. Et puis, vers la fin du "temps réglementaire", le directeur nantais d'ENEDIS, qui était déjà venu à d'autres réunions dont celle de Vertou organisée par Nantes-Métropole, s'est levé pour apporter sa bonne parole. Sa façon de procéder a été semble-t-il jugée assez cavalière, à en voir les réactions, d'autant qu'il avait été invité officiellement et n'avait pas donné suite.

    Il a amené des affirmations que, coincé par le temps, je n'ai pas pu récuser, et c'est dommage. Je pense en particulier aux courants porteurs modulés par le Linky qui circulent dans tout un immeuble, ou un petit quartier, et pour lesquels il est nécessaire par sécurité de s'éloigner des fils du courant de deux mètres - chose fort difficile chez soi, tant ils sont nombreux. Et cela, je n'ai pas pu lui rétorquer.


    Le temps de l'assemblée a été un peu bousculé, de ce fait, et il était plus de vingt-trois heures quand nous nous sommes quittés après la fin de la réunion proprement dite.



     
    L'un dans l'autre, ce fut un bon débat, où se sont manifestées de vraies inquiétudes, comme celle d'un hypersensible qui a apporté son témoignage : le monsieur de Que Choisir n'a pu lui apporter que sa compassion, puisque la loi oblige semble-t-il à déployer les compteurs communicants. C'est bien là où l'on touche du doigt les limites de la pertinence des lois ; et la nécessité, oui, la nécessité, de se dresser pour affirmer autre chose ; et pour agir en conséquence malgré certains risques.







    Jean-Claude



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  • C'est un joli article, pour ceux qui pensent n'avoir rien à craindre du compteur Linky, et dans une moindre mesure peut-être de ses potes Gazpar et le compteur "intelligent" de Veolia pour l'eau.

    http://www.lagedefaire-lejournal.fr/sexy-linky/

    « Les compteurs Linky sont techniquement capables de recueillir les index journaliers et la courbe de charge, c’est-à-dire un relevé de la consommation électrique de l’abonné, avec un pas de mesure de 10  minutes. Ces données permettent de déduire des informations sur les habitudes de vie des consommateurs. »
    Sophie Nerbonne, de la Cnil

    Bonne réception, bonne lecture, bons cauchemars (Big Data me tire les pieds, hi hi hi hi brrrrr....).

    Acheter (prix modique) cet ouvrage ne sera peut-être pas une mauvaise idée.




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