• “BIG DATA is watching you”









    Les « justifications » du programme Linky ne sont en réalité que des prétextes qui ne tiennent absolument pas debout : aucune économie d'énergie (au contraire, des abonnements plus chers), aucun besoin pour les énergies renouvelables (l'Allemagne qui les développe bien plus que la France a annulé son programme de compteurs communicants), etc.

    Mais alors, quelle est la véritable explication de la mise en place de ce programme ?

    Elle est illustrée de façon édifiante par une récente interview de Philippe Monloubou, le grand chef d’Enedis. Tout est pratiquement dit dès le titre, qui n’est autre qu’une citation de M. Monloubou :

     

     
    Pour ce genre de personnages, la comptabilisation de nos consommations n’est plus qu’une activité parfaitement subalterne (qu’ils continueront bien sûr à assurer car elle leur rapporte pas mal d’argent : notre argent). Ce qui les fait vibrer, c’est tout autre chose, c’est la nouvelle guerre mondiale du numérique, celle des données : celle du Big data.

    Il s’agit en particulier de créer de gigantesques bases de données dans lesquels nous (anciennement usagers, d’abord rabaissés au rang de clients, et désormais réduits au statut de produits) figurons tous, et qui contiennent d’innombrables données sur nos vie, nos habitudes, nos modes de consommation, nos capacités financières, etc.

    Et, précisément, les compteurs communicants vont être les « parfaits » outils d’élaboration de ces bases de données. D’ailleurs, relisez bien la citation de M. Monloubou : est-ce que quelque chose ne vous choque pas ? Regardez bien, ce monsieur ne parle pas de compteurs mais de capteurs.




    Tout est dit : pour Enedis, les 35 millions de Linky qui doivent nous êtres imposés (si nous nous laissons faire) ne sont plus des compteurs mais des capteurs : leur véritable justification est bel et bien de capter toutes les informations possibles et imaginables sur nous.

    Dès 1948, dans son roman 1984, Orwell prévoyait une société totalitaire capable de surveiller les gens chez eux par l’intermédiaire d’un système vidéo présent dans tous les logements, avec un slogan en forme d’avertissement et de menace : « Big brother is watching you ».
    Nous y voilà même si, contrairement à ce qui est prétendu dans une vidéo truquée, le compteur Linky ne possède pas de caméra : il n’en a en réalité pas besoin pour tout savoir sur nous. Orwell avait tout prévu, à un détail près : aujourd’hui, avec Linky, « BIG DATA is watching you ».





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  • Voici le communiqué que nous venons de recevoir. Les lobbies se servent de lois prévues sur un sujet, pour y introduire subrepticement tout autre chose Cela confirme que notre vigilance doit être pointue et quotidienne.





    ROBIN DES TOITS
    Correspondance : 33 rue d'Amsterdam 75008 Paris
    Tél. : 33 1 47 00 96 33
    E-mail : contact@robindestoits.orgLoi ondes: le lobby des opérateurs n'aime pas la démocratie et trouve un ministre et des députés obligeants


    Le lobby des opérateurs n'est jamais parvenu à digérer le vote de la loi Abeille sur les ondes du 9 février 2014. En catimini, dans la nuit du 11 au 12 octobre 2016, le lobby s'est trouvé quelques députés obligeants qui ont fait passer des amendements dans une loi sur les territoires de montagne, pour réduire à rien les dispositifs démocratiques mis en place par la loi Abeille autour de l'implantation des antennes-relais, ceci avec le soutien du ministre de l'aménagement du territoire Jean-Michel Baylet. Un vrai recul qui va à nouveau donner une image déplorable de la politique. 
     
    Il avait fallu 3 ans pour faire voter cette loi qui permettait de limiter l'exposition du public aux radiofréquences émises par les technologies du sans-fil (antennes-relais, portables, wifi etc.), qui redonnait des pouvoirs aux élus locaux, qui introduisait de la démocratie autour du déploiement de ces équipements. 

    Jean-Michel Baylet, qui est aussi ministre des collectivités territoriales, préfère donc soutenir les opérateurs et priver les élus locaux et les citoyens, de leurs droits à l'information, à la transparence, à la concertation ?

    Il faut aussi rappeler le contexte: pour l'Organisation Mondiale de la Santé les radiofréquences sont des cancérogènes possibles. Et les compagnies d'assurance sont tellement persuadées de la nocivité de ces ondes que comme elles l'avaient naguère fait pour l'amiante, elles refusent de couvrir les risques sanitaires liés à l'exposition aux radiofréquences.

    "Robin des Toits fait part de sa consternation et appelle le gouvernement, et les sénateurs qui vont prochainement examiner ce texte, à redonner à la loi "Abeille" ses dispositifs démocratiques et de protection de la population" selon Etienne Cendrier porte-parole de l'association.


    Voir également :

    - "Ondes : Loi définitivement adoptée !!" - Communiqué de presse Robin des Toits - 29/01/2015

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  • Le 14 octobre, comme nous l'avions signalé, une réunion sera organisée par l'association du Centre Culturel de l'Allée Verte, à Saint Sébastien sur Loire. Y sont invitées les associations UFC-Que Choisir, et Santé Solidarité, représentée par notre ami Didier. Celui-ci a obtenu l'accord des responsables du Centre, pour que je l'accompagne.

    Que Choisir a donc endossé la défense des compteurs communicants.




    Pour notre part, il nous faudra prouver que cette défense se base sur des présupposés probablement inadéquats. En revanche, il nous incombera de développer les inconvénients, dont vous avez déjà quelques idées. Le coût, la santé, l'environnement.... et le reste !

    Peut-être certaines personnes seront-elle intéressées par cette réunion-débat. A elles, je dis, nous disons : à bientôt.

    Jean-Claude




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  • C'est une idée qui est venue, d'un déclic, en vue de clarifier les données, et les inconvénients des compteurs.

    On ne parle pas des avantages : pour vous et moi, il n'y en a tout simplement pas.

    Nous avons même tenté d'y joindre les modules additifs, ceux qui seront ajoutés au compteur Linky. Nous n'en avons pas les caractéristiques précises, mais nous savons comment cela fonctionne forcément. Comme ce serait une émission permanente, le CPL ne sert pas mais de nouveaux concentrateurs devront être installés pour collecter toutes ces données supplémentaires, ainsi qu'un renforcement très important des centres de traitement des données.

     Cela concernerait en particulier les personnes qui acceptent un tarif avantageux, et en contrepartie une surveillance bien plus étroite, et plus émettrice d'ondes : donc les plus vulnérables, en somme. Il faut noter que l'emplacement du module est déjà prévu, avec le branchement adéquat, dans la partie en bas à droite du compteur : on y voit un cache amovible.

    Certaines personnes osent même affirmer qu'à terme, tout le monde se verrait imposer le module, pour que Big Brother sache tout sur tous tout le temps.

    J'avais sorti une première version, à compléter, et diffusé celle-ci de façon restreinte. Madame Annie Lobé a suggéré des améliorations, désormais elles y sont. On pourra ajouter des chiffres, qui pour l'instant manquent. On ne sait ainsi pas grand'chose des compteurs à eau déployés par Veolia  là où cette compagnie est chargée de gérer le réseau de distribution d'eau, mais beaucoup de syndicats restent indépendants - pour le moment. Donc dans un avenir proche, il n'y a pas de couverture globale du territoire pour les données sur l'eau.



    On se sent tout heureux, de voir ces braves Multinationales œuvrer pour notre bien, en nous imposant ces nouveaux appareils comme on impose des vaccins. J'en ai l'alarme à l'œil....

    pour le collectif,

    Jean-Claude



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  • Grâce à Madame Annie Lobé, un nouveau détail est apparu.

    Certes, pour les premiers recours, rien n'est changé. Dans ce dossier ZIP sont incluses des lettres-types à adresser à votre Maire,  à la présidence de votre communauté de communes, et à ENEDIS Pays de Loire. C'est bien entendu adaptable aux autres régions, en changeant les noms et les adresses des interlocuteurs. Ces lettres sont à envoyer avec accusé de réception. Ne pas oublier, c'est préférable, d'aller chercher préalablement des liasses pour accusés de réception. Le numéro de celui-ci sera porté dans la lettre elle-même.
    http://ti1ca.com/49qjaln6-premiere-action-contre-Linky-et-Gaspard-premiere-action-contre-Linky-et-Gaspard.zip.html

    Quand vous recevrez des lettres en retour - et il y en aura sans aucun doute - vous pourrez passer à la phase suivante.  Il s'agira, via un huissier des Hauts de Seine, d'assigner A NE PAS FAIRE le siège d'ENEDIS à Courbevoie. Il est recommandé de s'entendre avec le cabinet au préalable, par exemple avec celui-ci :
    SELARL Griffon-Waret
    26, rue du Docteur Roux BP 83
    92704 COLOMBES CEDEX
    tél : 01 42 42 66 35

    Vous pouvez alors télécharger les lettres suivantes, zippées également, avec le dossier à transmettre :
     http://ti1ca.com/qeqqjlv1-contre-Linky-et-Gaspard-contre-Linky-et-Gaspard.zip.html

    Vous complétez le dossier de vingt pages, sur la première et la dernière page, avec toutes vos coordonnées personnelles et celles du compteur à relever sur une facture, les démarches que vous avez faites avec les dates, les retours par lettres ou verbaux de vos correspondants ENEDIS ou sous-traitants. Ne pas oublier de remettre l'adresse où est sis votre compteur à la dernière page. Ne rien enlever, ne rien modifier d'autre, l'action serait moins efficace.

    Vous signez, paraphez le cas échéant, et vous envoyez en DEUX exemplaires (avec accusé de réception) le dossier à l'huissier, avec  votre lettre d'accompagnement, la photocopie recto-verso de votre pièce d'identité, et un chèque du montant convenu (60 euros chacun si vous êtes plusieurs (au moins dix) en même temps à faire la démarche).

    L'huissier se présentera au siège d'ENEDIS, et en retour il vous renverra le second exemplaire du dossier, sur lequel (c'est un arrangement avec le cabinet Griffon-Waret) il apposera son tampon officiel sur la première et la dernière pages. Cela indiquera qu'il s'agit bien du document transmis à la direction d'ENEDIS.

    Vous en ferez des photocopies, pour l'une elle partira vers votre maire toujours en accusé de réception, et de préférence dans une enveloppe à fenêtre pour qu'il ne puisse pas arguer que l'enveloppe est vide. Vous avez la lettre type d'envoi.

    Un autre exemplaire sera confié, en cas d'incendie, à un proche habitant une autre adresse.

    Un autre encore sera affiché près du compteur.

    Vous garderez l'original précieusement avec une autre copie éventuelle, celle-ci sera brandie si quelqu'un se présente chez vous de la part d'ENEDIS ou des autorités.

    Vous manquez d'arguments ? Nous vous avons préparé un autre ZIP, comportant nos deux principaux tracts, recto-verso, une affichette de taille A5 à déposer près des écoles par exemple dans des lieux d'affichage autorisé (important) , ainsi que notre argumentaire plus étoffé (8 pages).
    http://ti1ca.com/p48t9mwd-argumentaire-contre-Linky-argumentaire-contre-Linky.pdf.html

    Rappel des adresses auxquelles se référer (c'est le verso de notre second tract)








    et nous ne saurons trop remercier Madame Annie Lobé, pour ses très précieux conseils.

    pour le  collectif,
    JC



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  • Nous recevons un appel de Stéphane Lhomme, élu municipal en Gironde à Saint Macaire.

    Une fois de plus la démocratie est traînée dans la boue pour le plus grand plaisir de quelques immenses fortunes leur apportant un pouvoir à la fois léonien, injuste et méprisant.

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    Madame, Monsieur,


    En lisant l'article ci-joint, vous pourrez noter que l'Association des maires du Finistère soutient les municipalités qui sont trainées devant les Tribunaux administratifs par Enedis et les Préfets pour avoir délibéré contre le déploiement des compteurs communicants (Linky et cie) et protéger ainsi leurs administrés.

    Extrait :
     







    C'est de toute évidence un excellent exemple à suivre pour les autres Associations départementales de maires, pour l'Association des maires de France (AMF), mais aussi pour les Syndicats départementaux d'énergie et la FNCCR : ces structures devraient en effet soutenir leurs communes adhérentes et non les intérêts des industriels sous couvert d'arguments ridicules et faux comme "Les compteurs Linky sont imposés par l'Europe, on n'y peut rien".

    Nous invitons tous les élus locaux, à commencer bien sûr par les maires, à soutenir leur collègues ainsi attaqués en justice administrative, et à s'adresser aux Syndicats départementaux d'énergie, à l'Association des maires de France, à la FNCCR, etc, pour leur demander de remplir tout simplement une de leurs principales missions : soutenir les maires et les communes.

    Au lieu de prendre fait et cause pour les industriels, ces structures doivent au contraire s'adresser au gouvernement pour lui signifier qu'il faut cesser de vouloir "régler" le problème Linky par la menace et la contrainte, et qu'il est grand temps d'entamer des négociations : les communes qui refusent les compteurs communicants doivent voir leur position respectée. Si nécessaire, la loi doit être modifiée en ce sens.

    Pourquoi refuser aux Français ce que le Québécois ont obtenu, à  savoir le droit de refuser les compteurs communicants et même de faire enlever ceux qui ont déjà été posés ?

    D'ores et déjà, il est important de se mobiliser lorsque les communes passent au Tribunal administratif, comme par exemple Montferrand-du-Périgord : un rassemblement de soutien est organisé au moment de l'audience, lundi 10 octobre à 10h devant le Tribunal administratif de Bordeaux (9 rue Tastet).

    Il est important que de tels rassemblement soient organisés chaque fois qu'une commune est citée à comparaitre. Notons bien qu'il ne s'agit pas de s'en prendre aux juges administratifs qui, saisis, sont bien obligés de statuer. Il s'agit bien de dénoncer les méthodes des dirigeants d'Enedis et des Préfets et en réalité de l'Etat qui est leur donneur d'ordre.

    Cette affaire ne concerne pas que la question des compteurs Linky, c'est la démocratie municipale qui est en jeu : ne nous laissons pas faire !



    Stéphane Lhomme
    Conseiller municipal
    Saint-Macaire (33490)
    http://refus.linky.gazpar.free.fr


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  • Nous recevons ce document, qui peut paraître étonnant. Il faut dire que "les Autorités" ont fini par nous habituer à des contre-vérités flagrantes et vite dénoncées, voire (rarement) avouées.

    Si, réellement, seuls les "volontaires"  autorisent l'accès plus rapproché et plus général à leurs données, le mal peut se transformer en demi-mal. Les impulsions de CPL seront moins fréquentes. Mais...

    Mais aussi, qui acceptera de "vendre" ses données ainsi ? Ce seront les plus vulnérables, ceux à qui en échange les fournisseurs d'électricité feront miroiter des prix plus "intéressants". Cette acceptation induira la pose sur le compteur d'un petit module supplémentaire et payant, qui lui aussi enverra des données et des ondes supplémentaires dans les deux sens. Bien entendu, tout le voisinage en "bénéficiera". Hum...

    Jean-Claude

     

    Communiqué LDH

    Paris, le 7 octobre 2016



    Linky moins bavard que soupçonné ? Enedis devrait mieux communiquer !



    La LDH avait alerté le 19 avril 2016 sur la question de la protection des données personnelles liée aux compteurs communicants Linky dont Enedis (ex-ERDF) a commencé l’installation dans plusieurs régions.

    Suite à ce communiqué, la LDH a reçu une réponse de la Cnil l’assurant que les préconisations élaborées avec ERDF permettraient de respecter effectivement la protection des données personnelles.

    Par ailleurs le responsable Enedis du projet de déploiement a pris contact avec la LDH pour plusieurs entretiens durant lesquels il a souhaité apporter des informations et des garanties sur le respect du protocole élaboré avec la Cnil. Selon lui, les seules données transférées automatiquement et quotidiennement dès lors que Linky est installé, sont les index de la consommation quotidienne du foyer. Pour que des données plus détaillées soient transmises, il est nécessaire que le client ouvre son espace personnel sécurisé sur le site d’Enedis et consente expressément au transfert de données. Le pas de mesure de la consommation d’électricité (la courbe de charge) ne pourra pas être inférieur à trente minutes (la Cnil préconisait dix minutes). Pour recevoir des conseils de fournisseurs d’énergie et de services divers, le client devra en faire la demande d’une part à Enedis et d’autre part à ces fournisseurs.

    Toujours selon Enedis, c’est aussi dans son espace client que le consommateur pourra désactiver le stockage de ses données dans le compteur et supprimer celles qui ont été enregistrées.


    Ces différentes procédures ne nous paraissent pas constituer une infraction au consentement libre et éclairé que la loi (Informatique & libertés) exige pour toute utilisation de données personnelles. La LDH déplore toutefois que l’usage obligatoire d’Internet n’offre pas de solution alternative aux clients qui n’y ont pas accès.

    Reste aussi qu’un sérieux défaut d’information préalable à l’installation entraîne toutes sortes d’inquiétudes et des refus nombreux. Ainsi les installations des compteurs Linky qu’Enedis sous-traite à différents opérateurs en régions peut, en fonction du prestataire, très mal se passer, dès lors que les clients refusent cette installation, avec une utilisation de la force ou de la ruse tout à fait inacceptable. En tant que « donneur d’ordre », la responsabilité d’Enedis est engagée par l’attitude de ses sous-traitants.

    La LDH demande à Enedis une meilleure information préalable des clients, elle veillera à ce qu’un accès soit proposé aux personnes n’ayant pas accès à l’Internet et restera vigilante quant au respect du protocole de protection des données personnelles.

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